Midi-Minuit des écrits de psychanalyse 2013

Le midi-Minuit met en oeuvre le coeur même de ce qui se fait à l’APJL : le supplémentaire. Cette journée est le scénario d’échanges avec des collègues psychanalystes de divers horizons, mais aussi avec des invités venus d’autres disciplines. Nous avons souhaité maintenir cette double ouverture et nous laisser surprendre pour saisir un instant éphémère de ce work in progress qui caractérise le monde qui nous entoure et, avec lui , celui des différentes disciplines qui tentent, comme nous, de l’appréhender. Ce qui fait obstacle est le réel, qui affleure de toute part.

Du réel, il en est question dans les thèses soutenues par les différents auteurs, psychanalystes: Comment le sujet va t-il prendre position dans la structure face au réel de la castration? Comment va t-il mettre en jeu l’objet, les objets qui se substituent et font témoignage de celui qui a été perdu? Ces objets et leurs avatars, constituent un des multiples fils de ce noeud extraordinairement complexe que représente la psyché humaine. Si l’objet qui est trace de ce réel, soit l’objet a est au principe même de la cure analytique, que devient-il à la fin de la cure? Comment le sujet, dans le démontage – renouage qu’il a pu effcetuer dans ce long parcours qu’est une analyse, peut -il se séparer de cet objet si intime?

L’aventure se poursuivra avec la linguistique, la littérature, la philosophie…et la création. Il sera question de la lalangue , souche du langage qui struture l’inconscient et la langue qui en véhicule les dépôts. le sujet pârlant, équivalent pour Saussure de la langue, se sert des différents langages, la littérature, les anagrammes, la poésie pour s’approcher de ce réel.Réel auquel le sophiste n’est pas étranger, au point de maintenir le logos dans une actualité qui n’est pas sans lien avec la psychanalyse.

In fine, la question de la création, littéraire et picturale, nous permettra, dans une lecture analytique, de questionner sa fonction de nouage sinthomatique.

Pour conclure, nous avons souhaité accorder une place particulière à la poésie et, à travers elle, à l’étranger, avec ses langues, autres, sans qui le supplémentaire perdrait sa texture.

Ramon Menendez, Véronique Sidoit et Asmae Tribak

Programme:

ouverture: Ramon Menendez

Alain Abelhauser: la perversion au féminin. ( Le Seuil) .

Lectrice: Thérèse Charrier

Pierre Bruno et Fabienne Guillen: Phallus et fonction phallique ( Erès).

Lectice: Marie Claude Lambotte

Christian Fierens: » le discours analytique – une dernière lecture de l’Etourdit ( Erès).

Lectrice: Marie Claire Terrier

Sylvie Sésé- Léger : Mémoire d’une passion, un parcours psychanalytique ( Campagne première) .

Lectrice: Patricia Leon

Nicole Malinconi : Séparation ( les liens qui libèrent) .