Trois propos sur le « Sujet »

le 22 avril 2006

Cinquièmes Journées de Psychanalyse
organisées par l’APJL.Hanoï

Cette communication a été donnée par Frédérique F. Berger à Hanoi, lors des Cinquièmes Journées de Psychanalyse organisées par l’Association de Psychanalyse Jacques Lacan, à l’Espace – Centre Culturel Français, publiée pour la première fois dans les Actes des Cinquièmes Journées de Psychanalyse, Hanoi, PDF, 2006, p. 11-22.

Premier propos : Le sujet de l’inconscient

Tout d’abord, commençons par l’origine du mot « Sujet » telle qu’elle est donnée par le Dictionnaire étymologique et historique de la langue française :

« Sujet 1 (XIIe s.), adj., empr. au latin subjectus “soumis, assujetti”.//sujétion (XIIe s.) empr. au latin subjectio “action de soumettre, soumission” en latin chrétien, en fr. “dépendance, assujettissement” ; “assujettir” (XVe s.) ; “assujettissement” (XVIe s.).

Sujet 2 (XIVe s.), subst., du latin tard. subjectum “substance, matière, thème”, sens conservé en français. Le sens gram. est attesté au XVIIe s [1]. »

Il serait particulièrement intéressant que vous me fassiez part des origines étymologiques sino-vietnamiennes du mot « Sujet » afin que nous puissions percevoir ses dimensions inscrites dans la langue et la culture vietnamienne [2].

Approchons maintenant ce qu’est le sujet en psychanalyse et plus simplement ce qu’il est et ce qu’il n’est pas (11). Qu’est-ce qu’est le sujet ?

En psychanalyse, le sujet est très exactement le sujet du désir tel que Sigmund Freud l’a découvert dans l’inconscient au fil de son travail avec ses patients, sans pour autant, le nommer ainsi. Car il restreint l’usage du mot sujet à la fonction grammaticale et opte pour le pronom personnel substantivé, « je », das Ich, pour désigner cette instance psychique pour l’essentiel inconsciente. Il s’inscrit ainsi dans le droit fil de la conception d’Aristote. L’acception plus contemporaine, lacanienne en particulier est celle d’un sujet divisé, divisé de par son entrée dans le langage.

Ce sujet du désir n’est-il pas un effet de l’immersion du petit enfant dans le langage ? C’est ce que nous avons exploré lors du Séminaire 2004-2005 intitulé : « L’enfant : du langage à la parole » [3].

Le sujet pour la psychanalyse est donc le sujet du signifiant.Il est l’effet du signifiant autrement dit du langage. Le langage, qu’il soit défini comme le système des signifiants ou comme le pouvoir de symbolisation, de métaphorisation qui fait passer le réel à l’être est justement ce qui spécifie l’être humain.

La présentation du cas clinique d’un petit garçon psychotique qui a eu lieu au Centre Phuc Tuê nous indique clairement les difficultés entraînées par l’échec du processus de symbolisation, par sa forclusion même qui laisse l’enfant au prise avec un réel intrusif et effrayant faute d’avoir pu être métaphorisé grâce à la parole de (12) l’Autre. Cet enfant est dans le langage mais la parole lui fait terriblement défaut pour dire quelque chose de son être, de sa condition d’être parlant, il est d’une certaine manière en dehors de la parole mais cela n’empêche pas le travail clinique et le respect du symptôme et donc du sujet.

L’être humain est un être qui parle, un être parlant, un « parlêtre » [4], dira Lacan, quelqu’un qui tient son être du langage puis de la parole. Par déduction, tout être qui est pris dans le langage et qui exerce la fonction de la parole est un sujet.

Dans cette perspective on peut dire que le sujet existe depuis toujours et que de fait il y aura toujours du sujet, finalement tant qu’il y aura des hommes il y aura du langage et inversement.

On ne peut guère contester cette affirmation puisque c’est celle là même qui se déduit des origines étymologiques latines que j’ai donné au début de mon propos et qui est encore confirmée par celle grecque cette fois de hupokeimenon qui signifie « ce qui est couché par-dessous, sous-jacent, ce qui gît au fond ».

Que ce soit dans le passage de la Physique [5] où Aristote introduit, définit et développe le terme d’hupokeimenon ou dans les Premiers analytiques, tout est référé à la parole.

Ce qui nous pouvons retenir de l’approche aristotélicienne est que le langage et la parole sont les espaces quasi exclusifs de l’avènement du sujet, de l’assomption du sujet dans et par la parole (13).

Mais il faut aller un peu plus loin pour distinguer ce qu’est le sujet de l’inconscient. Car dans l’enseignement de Lacan le sujet est plurivoque : ce qui veut dire qu’on peut l’entendre et le définir selon différents statuts : topologique : le sujet comme coupure ; topique : le sujet comme supposé ; dynamique : le sujet comme défense ; économique : le sujet comme désir ; éthique : le sujet comme responsable.

Le sujet tient sa structure de l’inconscient c’est-à-dire du lieu de l’Autre [6], lieu de savoir ou s’articule le discours de l’Autre parental et de l’Autre universel, transindividuel. Car cet Autre dont l’inconscient est le discours ne se limite pas à la famille où il prend naissance, il est également soumis à des variations spécifiques liées au champ social et culturel qui marque chaque lieu et chaque époque.

Ainsi s’il y a des éléments qui contribuent à la structuration du sujet qui ne varient pas, il y en à d’autres qui varient selon le lieu et les époques. L’émergence de l’économie de marché, des technosciences et de l’informatique en sont les exemples contemporains les plus parlants et les plus assourdissants.

Nous venons d’explorer ce qu’est le sujet alors explorons maintenant : (14)

Qu’est-ce que n’est pas le sujet ?

Le sujet n’est pas l’individu car, selon Jacques Lacan, « Le sujet introduit la division de l’individu [7]. », division de l’individu biologique et du sujet de la connaissance.

Le sujet n’est pas non plus le “je”, le “je” de la première personne de de la conjugaison, le “je” de l’énonciation car « Le “je” ne se confond pas avec le sujet [8]. ».Si le “je” est un effet du langage, il n’en est pas non plus un élément puisqu’il ex-siste au langage, puisqu’il se tient au dehors du langage, au prix d’une perte, celle que nous nommons la castration. « Le sujet de l’inconscient est à situer comme ex-sistant ; c’est-à-dire situé à une place excentrique [9]. »

Le sujet n’est pas le moi, le moi freudien de la deuxième topique dans son opposition au ça et au surmoi. Le moi est une fonction qui se déploie dans le registre de l’imaginaire, telle que Lacan l’a décrit dans son fameux texte sur Le stade du miroir [10] (15). Il s’agit de l’appréhension d’un corps unifié réalisée par l’assomption par le sujet infans (celui qui ne parle pas) de son image dans le miroir, à une époque où il n’a pas encore acquis son autonomie motrice.

Il y a là un pouvoir de fascination du moi. Le moi est placé sur un axe imaginaire en opposition à l’image narcissique du sujet ou à celle d’un autre, d’un petit autre, un alter ego.Cette relation du moi à son objet imaginaire fait obstacle à la reconnaissance par le sujet, de son désir.

Désir qui se manifeste dans les formations de l’inconscient : le rêve, l’oubli, l’acte manqué, le mot d’esprit, le symptôme.

Voici donc ce sujet de l’inconscient autrement nommé sujet de la science dont Lacan a représenté les différentes relations avec l’Autre, l’autre, le moi dans les registres de l’imaginaire et du symbolique dans sont fameux Schéma L [11].

voir PDF Schéma L (16)

Il est nommé sujet de la science car il y a eu et il y a encore dans certains pays un sujet de la magie ou de la religion, c’est-à-dire que le sujet se situe « d’un rapport au savoir » [12], il se déduit en tant que sujet supposé, du symbolique, de la chaîne signifiante appelée aussi savoir. Si cela est changeant selon les époques et les horizons culturels, ce qui ne change pas c’est la structure du sujet représentée par le Schéma L.

Autrement dit lorsque le discours de l’Autre change, cela a forcément des retentissements sur les autres termes de la structure. C’est-à-dire sur les problèmes des rapports dans le sujet de la parole et du langage et donc dans son positionnement quant au désir. Ce qui m’amère à mon deuxième propos.

Deuxième propos : Le sujet du désir

Quelles que soient les coordonnées familiales, historiques et culturelles (modernes ou traditionnelles) qui ont participé à la structuration et à l’avènement du sujet de l’inconscient, de l’être parlant, eh bien le sujet ne sait pas ce qu’il dit ni qui le dit.

Il y a là une méconnaissance fondamentale qui vient marquer tout sujet lorsqu’il en vient à considérer les formations de l’inconscient au sein d’un travail analytique et aussi en dehors, dans la vie quotidienne comme l’a si bien démontré Freud [13].

Les formations de l’inconscient inaugurent une rupture avec le cours de la réalité subjective, il s’agit de messages chiffrés à décrypter (17). Ces messages chiffrés ont une structure identique à celle du langage qui témoigne de l’existence d’un autre lieu depuis lequel le sujet du désir est en attente, parfois même en souffrance.

Le lieu des signifiants d’où nous viennent les signifiants que nous articulons est habité par un sujet au désir énigmatique. Il s’agit de l’Autre, du grand Autre au désir énigmatique.

Le désir est donc un effet du langage.

Le désir n’est pas le besoin.

Le désir ne cherche pas la satisfaction mais la reconnaissance.

En effet, ce que l’enfant vit dès les premiers temps, c’est une dépendance totale à l’endroit de l’Autre.Une dépendance quant à la satisfaction de ses besoins qui très vite se transforme en désir.Une dépendance quant aux signifiants de la langue maternelle et de la culture.Une dépendance donc au savoir de l’Autre : « Le désir résulte pour le sujet de la nécessité de faire passer son besoin par les défilés du signifiant [14]. »

Ce sont les hypothèses quant au désir de l’Autre, quant à ce qui manque à l’Autre, qui permettent au sujet de s’engager dans la voie de la symbolisation de la différence des sexes, et de la castration en lien avec l’histoire œdipienne.

Du désir de l’Autre, le sujet passe à la mise en place dans l’Autre, de la cause du désir (18).

C’est-à-dire de pouvoir déterminer la mère comme manquante et donc prise elle aussi dans la dialectique du désir avec un autre, le plus souvent le père, le sujet peut se dégager une place au-delà du désir de l’Autre.

De cette relation à l’Autre, il gardera ces quelques objets pulsionnels, ces quelques objets cause du désir, que sont le sein, la voix, le regard, les fèces [15].

Troisième propos : Du sujet divisé à la clinique du sujet

De par sa relation au langage, le sujet est divisé et soumis à l’aliénation.

Comme je l’avais posé au départ, selon Lacan, le sujet ex-siste au langage, il a une position excentrique par rapport au langage, il est au-dehors de celui-ci.

Le langage fonctionne à partir de signifiants qui peuvent se combiner ou se substituer pour produire des effets de signification.

Selon Lacan, « Le sujet, c’est ce que le signifiant représente pour un autre signifiant [16]. »

C’est-à-dire que le sujet n’a pas d’être, et qu’il n’est représenté dans le langage que grâce à l’intervention d’un signifiant, d’un signifiant marqué du caractère d’unité, d’un signifiant qui peut être compté.

C’est le trait unaire qui découpe ce signifiant dans l’ensemble des autres signifiants, et quand à cette découpe, et bien le sujet en est le résultat.

Il est à jamais un sujet divisé.

Cette condition est paradoxale puisque le sujet n’est identifié à un signifiant (enfant, adulte, adolescent, enfant, père, mère etc.) qu’à disparaître comme sujet (19) sous le signifiant et à tomber parfois sous le non sens de l’insulte ou de l’exclusion par exemple : « Sale gosse » etc.

Ainsi, tout le travail d’une analyse tourne autour de cette assertion freudienne : « Wo Es war, soll Ich werden, que je retraduis, une fois de plus, à l’accentuer ici : là où c’était, là comme sujet dois-je advenir [17]. »

Il s’agit bien de faire advenir un sujet à travers le travail de l’association libre qui, en empruntant les défilés du signifiants, permet le surgissement de l’inconscient.

Encore faut-il que le sujet en formule la demande.

Alors, le voyage peut commencer et se réaliser lors de l’expérience analytique lorsque le sujet en analyse tend vers une différence absolue où se révèle à lui la dimension inconsciente de son désir et la mise à jour de son fantasme, c’est la tâche de l’analyste de parvenir à cette production.

Le discours analytique permet la mise en jeu d’un lien social particulier qui unit deux sujets durant le temps d’une analyse : l’analysant comme sujet de l’inconscient et l’analyste animé par son désir singulier.

Lors de cette unique expérience l’histoire et la structure du sujet sont les principaux champs d’investigation à travers l’écoute d’une parole révélant les signifiants d’une histoire unique et singulière d’où peut se renouveler le lien social, le tissage du lien social avec d’autres sujets dans un mouvement de subversion créatrice.

L’éthique de l’analyse que nous soutenons s’inscrit dans le soutien du dire du sujet, dans cette dynamique d’une parole à partir de laquelle il peut tirer le fruit de (20) son savoir inconscient afin de dépasser les répétitions présentes pour aller vers les nécessités à venir.

L’analyse est ainsi un travail de déchiffrement du langage inconscient.

« Une psychanalyse est, lorsqu’elle est conduite jusqu’au bout, un travail d’élucidation de la vérité et un éveil au respect de la liberté d’autrui [18]. »

Conclusion

Pour la psychanalyse, il n’y a pas d’éternel du sujet ni de l’être parlant.

La dimension de l’histoire est au cœur du discours analytique, c’est elle qui a participé à son avènement, c’est elle qui participe à sa pratique et sa transmission qui est également déterminée par des conditions de discours.

Telle est la preuve du passage de l’inconscient de son statut de texte de hiéroglyphes à celui de texte déchiffrable et interprétable.

Si l’inconscient à encore le droit de Cité et avec lui le sujet du désir qui lui est supposé, c’est aussi en dehors du discours analytique. Or nous avons vu que ce discours a pour origine le discours de la science et ce n’est pas un hasard si aujourd’hui le sujet est mis à mal par des pans ce même de discours depuis l’expansion des neurosciences et des techno-sciences dans leur tentative de naturalisation du sujet qui va inéluctablement vers son objectivation savamment relayée et orchestrée par la psychiatrie biologique, la neuropsychologie et les psychothérapies comportementales.

La question fondamentale et terriblement actuelle reste celle de la place qui est réservée au sujet dans un monde où la (21) loi du marché domine, dans un monde où le scientisme et la technocratie ne se sont pas fait attendre, dans un monde où la santé totalitaire a pris le dessus, dans cette nouvelle civilisation qui n’a fait que réveiller les dieux les plus obscurs et qui a vu apparaître de nouvelles formes de subjectivité.

Qu’en est-il de ce mouvement ? Est-il inéluctable ? Et s’il ne l’est pas comment la psychanalyse et les psychanalystes en tant que praticiens de la fonction symbolique et témoins de la présence de l’inconscient dans le champ de leur pratique et du discours scientifique peuvent y contribuer ? (22)

Notes bibliographiques

[1] Baumgartner E., ; Ménard P., (1997). Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Paris, Livre de Poche, Coll. Les Usuels de poche.

[2] Ainsi, selon les recherches de Le Thi Kim Tuyen, en vietnamien, le mot « sujet » vient du sino-vietnamien « chñ » qui veut dire flambeau et qui souligne l’importance du feu dans les temps anciens, feu qui était conservé par le chef de la tribu. Et par extension « chñ » indique la tête du groupe. Au vietnam, le mot « Dân chñ » désigne le peuple maître, la démocratie. « Chñ thÕ » désigne l’état, le statut du sujet comme non assujetti.

Ly Lac Nghi., (1997). In search of the origins of Chinese characters relevant to Vietnamese, Hanoi, The Gioi Publishers.

[3] Berger F. F., (2004-2005). Séminaire de Psychanalyse, L’enfant : du langage à la parole, Centre Culturel Français de Hanoi, Notes PDF, p. 1-28.

Berger F. F., (2005). « De l’infans à l’enfant : les enjeux de la structuration subjective », in Bulletin de psychologie, Tome 58 (5), N° 479, 2005, p. 505-512.

[4] « Pour tout être parlant, la cause de son désir est strictement quant à la structure, équivalente, si je puis dire à sa pliure, c’est-à-dire à ce que j’ai appelé sa division de sujet. » Lacan J., (1972-1973). Le Séminaire, Livre XX, Encore, Paris, Le Seuil, 1975, p. 114. Physique, Paris, Flammarion, 2000.

[5] Aristote., (384-322 av. J.-C). Physique, Paris, Flammarion, 2000.

Aristote., (384-322 av. J.-C.) Organon, Tome 3 : Les Premiers analytiques, Paris, Vrin, 1992.

[6] « […] il faut fonder la notion de l’Autre avec un grand A, comme étant le lieu de déploiement de la parole (l’Autre scène, eine andere Schauplatz, dont parle Freud dans la Traumdeutung. » Lacan J., (1958). « La direction de la cure et les principes de son pouvoir », Rapport du colloque de Royaumont, (10/13.6.1958), in Écrits, Paris, Le Seuil, 1966, p. 628.

[7] Lacan J., (1953). « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse », Congrès de Rome, (26/27.9.1953), in Écrits, op.cit., p. 292.

[8] Lacan J., (1948). « L’agressivité en psychanalyse », Rapport théorique présenté au XIe Congrès des psychanalystes de langue française, réuni à Bruxelles à la mi-mai 1948, in Écrits, op.cit., p. 118.

[9] Lacan J., (1955). « Le Séminaire sur “La Lettre volée” », (26.4.1955), in Écrits, op. cit., p. 11.

[10] Lacan J., (1936). « Le stade du miroir. Théorie d’un moment structurant et génétique de la constitution de la réalité, conçu en relation avec l’expérience et la doctrine psychanalytique », Communication au 14e Congrès international, Marienbad, (2/8.8.1936) (non remis pour la publication).

Lacan J., (1949). « Le stade du miroir comme formateur de la fonction du “Je” telle qu’elle nous est révélée dans l’expérience psychanalytique », in Écrits, op.cit., p. 93-100.

[11] Lacan J., (1954-1955). « Jeux d’écritures », in Le Séminaire, Livre II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Paris, Le Seuil, 1978. p. 134.

Lacan J., (1955). « Le Séminaire sur “La Lettre volée” », in Écrits, op. cit., p. 53.

Lacan J., (1956-1957). Le Séminaire, Livre IV, La relation d’objet, Paris, Le Seuil, 1994, p. 12.

S : le sujet de l’inconscient ; A : le grand Autre, lieu de l’inconscient ; a : le petit autre ; Ego : l’autre de l’autre.

[12] Lacan J., (1960 a). « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien », in Écrits, op. cit., p. 793.

[13] Freud S., (1901). Psychopathologie de la vie quotidienne, Paris, Payot, 1990.

[14] Lacan J., (1958). « La direction de la cure et les principes de son pouvoir », in Écrits, op. cit., p. 628.

[15] Les fameux objets a, tels que Lacan les a définis.

[16] Lacan J., (1960 b). « Position de l’inconscient », Congrès de Bonneval sur le thème de l’inconscient freudien, (30.10 – 2.11.1960), in Écrits, op. cit., p. 835.

[17] Lacan J., (1965). « La science et la vérité », Leçon d’ouverture du Séminaire sur l’Objet de la psychanalyse (1964-1965), École Normale Supérieure, (1.12.1965), in Écrits, op. cit., p. 864.

[18] Dolto F., (1971). Le cas Dominique, Paris, Le Seuil, Coll. Points, 1985, p. 210.