juin 2011
Introduction
Ce thème noue l’interprétation et le temps :
Premièrement, il vise le moment où l’interprétation, qu’elle soit formulée par l’analyste ou par l’analysant, touche le sujet. L’impact se révèle par le fait que le sujet apporte du nouveau matériel inconscient et que cette interprétation a eu le pouvoir d’induire après-coup chez celui qui la reçoit un effet de symbolisation (définition qu’Alain Didier-Weill donne de la transmission en psychanalyse « … est passant de la psychanalyse celui dont le désir inconscient X – désir de l’analyste – est noué de telle façon à son élaboration signifiante qu’il a – comme le mot d’esprit – le pouvoir d’induire, chez celui qui le reçoit, effet de symbolisation. » dans « Les trois temps de la loi », p.166)
Deuxièmement, c’est le moment de l’interprétation dans la temporalité de la cure. Je suis partie de cette approche de la temporalité dans la cure en distinguant : le temps de l’association libre et le temps logique : le temps du sujet qui cherche à se subjectiver, à saisir l’insaisissable qu’est la cause de son désir. J’ajoute un mot sur les incidents qui peuvent affecter ce processus.
Le temps de l’association libre
Pendant la cure, le temps que dure l’association libre, le temps est quasiment linéaire, proportionnel aux mots et aux phrases prononcés. Les lignes des pensées et des phrases peuvent partir dans tous les sens, se croiser, se nouer. Le temps qu’il faut pour aligner les mots dans une phrase, pour égrener les signifiants un par un, ce temps s’étale au rythme des pensées mises en série. Par définition, cette série est sans fin, puisque un signifiant peut toujours s’ajouter à la série en cours. Dans ce discours, se superposent les éléments d’époques différentes, les répétitions se repèrent.
Comment arriver d’une série interminable à une série ayant une fin : non pas une série arrêtée « Cela suffit ! », mais ayant une fin qui la clôt logiquement ? Cette question trouve sa réponse dans « La proposition du 9 octobre 67 sur le psychanalyste de l’école » de Jacques Lacan (Autres Ecrits, Paris, Seuil, 2001, p.243, 575 ;252), que je reprends ici en m’aidant d’un travail de Colette Soler (« Le plus de temps », Hétérité nr 3, « Le temps de la psychanalyse », Forums du Champ Lacanien, déc. 2003, p.111-126 ;116).
Le discours de l’analysant en association libre développe la signification du sujet supposé savoir, c’est-à-dire, la signification du savoir que l’analysant suppose à l’analyste. Cette signification a une position ternaire. Le sujet (de l’inconscient) reste le référent inaccessible au signifiant. Le sujet supposé savoir est le représentant du sujet. Cette signification est inscrite comme l’avant dernier élément de la série des associations. La série devient terminable par cette signification (du sujet supposé savoir) qui figure comme élément vide le temps qu’elle reste inaccessible au signifiant. Cet élément vide peut être présenté comme un ensemble ne pouvant se contenir lui-même (« Les Non-dupes errent », leçon du 15 janvier 1974 sur le statut du signifiant dans l’inconscient : « l’ensemble homme n’est pas un homme »). Lacan dit que cette fin est programmée depuis le début : « La destitution subjective (est) inscrite sur le billet d’entrée » (Autres Ecrits, p.252). Lacan parle d’un moment de destitution subjective qui mêle subjectivation et désubjectivation. C’est le moment où le sujet tente de se déchiffrer. Résumons : l’analysant projette un savoir sur l’analyste. Dans le transfert, l’analysant aime ce savoir ainsi projeté. En tentant de déchiffrer ce savoir, il se déchiffre lui-même. Comme il est « écrit » en glissement de signifiants, comme il est écrit « en désir », le sujet n’attrape pas le savoir sur ce qui cause son désir, mais il saisit le désir qu’il peut être pour un autre.
Le sujet doit conclure « sans savoir », il se trouve dans la peau du prisonnier du sophisme cité par Lacan (« Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée », Ecrits, p.197) : il ne sait pas si le rond qui lui a été collé dans le dos est noir ou blanc. Il ne sait pas qui il est dans le regard de l’autre. Sa libération, pourtant, en dépend. Sur le dos de trois prisonniers, se trouve un de trois ronds blancs ou de deux ronds noirs. Le prisonnier A pense avoir un rond noir, parce qu’il voit les deux autres blancs. Néanmoins, il voit que les deux autres hésitent. En se mettant à la place des autres, en observant leur comportement, il conclut sur ce qu’il est dans le regard des autres. A la fin, les trois se précipitent en même temps vers la sortie, ils sont tous les trois « blancs ». (voir Erik Porge « Se compter trois, le temps logique de Lacan », ERES, Toulouse, 1989, p.26-27).
Le temps logique
Est le temps qu’il faut pour produire une conclusion à partir de ce qui n’est pas su. Non pas un arrêt, mais une conclusion obtenue dans le symbolique. Conclure en dépit du manque à savoir, conclure là, où le savoir manque au sujet et où son inscription dans la chaîne signifiante change de consistance .
La vanité de la demande apparaît. Le temps pour se dire, se double d’un impossible à dire. « Tout ce que je dis est vrai, mais cela sonne faux » (Jacqueline Ferret, Angers, juin 2010).
Au « moins-un-pas », où la cure s’avère terminable, le sujet saisit qu’il est déterminé par un vide bordé d’un signifiant, avec d’autres mots, il se (re)connaît comme construction de l’Autre. C’est épouvantable, parce qu’il ne reste rien de « personnel » au sujet. Il ne reste que l’objet « a » qu’il est ou qu’il peut être aux yeux des autres. D’où l’importance du regard.
Ce qu’il est au regard des autres, nous renvoie au stade du miroir. Il y a l’enfant dans les bras d’un adulte. L’enfant se « voit » dans le miroir, voit l’adulte. L’enfant regarde l’adulte en sortant son regard du miroir et reçoit de l’adulte la confirmation souriante « ça, c’est bien toi ». L’enfant établit son « image », il peut se saisir comme aimable et arrime au personnage de l’adulte une idéalisation « Idéal du Moi ». Au moment où le sujet n’a plus à sa disposition ce qu’il peut être comme objet « a » aux yeux des autres pour s’identifier, son image et ses instances moïques idéales vacillent. Si son assise narcissique n’est pas assurée, des symptômes mélancoliques, maniaques ou psychosomatiques peuvent apparaître. Je reviendrai plus loin sur cet aspect.
Le temps de la finitude
Quel gain constitue pour le sujet d’apprendre la finitude ? Le temps éternisé, sans limite, sans coupure a trait à la jouissance absolue, celle du « père de la horde qui possède toutes les femmes » (Freud, « Totem et Tabou », voir Porge, p. 126). Erik Porge établit un lien entre cette « éternité » et les formules de la sexuation côté « homme ». Porge lie par ailleurs la catégorie du « nécessaire », ce qui ne cesse pas de s’écrire, ce qui dure toujours, à ce temps éternisé. La coupure peut faire beaucoup de bien dans ce temps éternisé d’une jouissance absolue.
Le temps scandé se rapporterait à la catégorie du « possible », ce qui cesse de s’écrire : »il peut marcher » (Porge, p.159) c’est un temps indexé, « rien ne prouve, que ce soit pour toujours ». Voyez ici le lien avec le « pas-tout » de Lacan, l’incomplet ou l’irrégulier. Le temps « indexé » est un moment, une durée, un avant, un après. Dans ce temps indexé, nous distinguons le temps subjectif, le temps du sujet, que Lacan convoque pour la coupure de séance à durée variable et le temps « objectif », celui du grand « A », qui est le temps de l’horloge et de la durée de séance préétablie.
Revenons un instant à la fin de la cure, quand l’absence de sens devient sensible. Quand un savoir inconscient est articulé, quand la signification « ternaire » se présente vide de sens, l’analysant réalise sa projection de savoir sur l’analyste. « ..dès lors que l’analysant assume la charge du sujet supposé savoir à soi seul, il ne peut plus objectiver aucun sujet du savoir, et c’est donc comme rebut de ce savoir qu’il demeure, en reportant sur le symptôme la fonction du savoir. » (Pierre Bruno « Sans la passe… » Essaim nr 18, ERES, Toulouse, printemps 2007, p.17) En s’identifiant au symptôme, le sujet récupère du réel pris dans le symptôme, du réel émerge.
La mise à nu d’un réel introduit un vécu vif, impérieux du moment présent. Le réel ne connaît ni manque, ni absence. Le sujet éprouve un « présent » de la fin, il est réveillé à l’instant. Un acquis de la cure serait d’être réveillé durablement à ce sens vif du moment présent. La réponse impossible du Symbolique « réduit le sujet à son être sans Autre » (Colette Soler, p.126).
Quel intérêt alors, d’apprendre la finitude en fin de cure ? L’analysant se trouve avec un savoir « présent » lui certifiant qu’il n’est point un être d’exception. En tant que sujet, il est fait de langage, comme les autres. Néanmoins, le langage devient une référence relative, puisqu’il ne peut tout dire et est troué de Réel. Ainsi, l’analyste est sorti « du troupeau » (puisque le « A » est une référence relative), mais il doit se compter parmi les autres (se compter « 1 »), donc s’identifier de nouveau. Dans la mélancolie, le sujet n’arrive pas à se compter parmi les autres, il se « compte » moins (a) (Christian Vereecken « Mélancolie, perversion et identifications idéales »).
Lacan a – à de nombreux endroits – comparé la tentative du sujet de se subjectiver à partir d’un non-su à la subjectivation de la mort. La mort est inimaginable pour le sujet. Ne pas exister du tout ne fait pas partie des lieux visitables par le sujet. Essayez d’imaginer le monde sans vous !
Dans sa controverse avec les Freudiens, Lacan argumente sa conception du transfert et du sujet contre l’intersubjectivité et l’analyse du moi. Il y a une illusion moïque à franchir. Le moi est essentiellement dénégation, méconnaissance, paranoïa. Il est donc question des instances narcissiques du Moi et de la nécessité pour l’analyste de pouvoir s’en distancer dans l’exercice de sa fonction. Dans sa « Remarque sur le rapport de Daniel Lagache » (Ecrits, p.682), Lacan parle de l’objet « a » : « ce qui lui permettra de prendre au terme vrai de l’analyse sa valeur élective, de figurer dans le fantasme ce devant quoi le sujet se voit abolir, en se réalisant comme désir. Pour accéder à ce point au-delà de la réduction des idéaux de la personne, c’est comme objet a du désir, comme ce qu’il a été pour l’Autre dans son érection de vivant, comme le wanted ou l’unwanted de sa venue au monde, que le sujet est appelé à renaître pour savoir s’il veut ce qu’il désire… ».
La résymbolisation
Suite à la stase de la symbolisation, un « fading » du sujet, le redémarrage de la symbolisation peut se relancer sur un désir (de symboliser ? de représenter ? de créer ?).
La symbolisation avec son pouvoir nommant permet de créer un signifiant « différent » : un signifiant qui ne diffère pas la dimension asémantique du Réel (Alain Didier-Weill, p.164). C’est l’acquiescement au signifiant « du Réel », tenir compte de la part de réel récupérée suite à l’identification au symptôme, un signifiant intime. La singularité que le sujet peut mobiliser pour ne pas se dissoudre dans la mer du (grand) Autre, date de ce pas (C’est ce que Marie-Jean Sauret appelle « l’objection au savoir ». Je me suis dite une « anomalie incarnée »). Le sujet qui se « re-nomme » de cette façon, gagne un soutien intime et résiste mieux à la sidération ou l’intimidation par le (grand) Autre. Alain Didier-Weill distingue ce signifiant « différent » du signifiant du reste diurne, qui diffère la dette symbolique grâce au principe de plaisir et au refoulement. Dans les mots d’Alain Didier-Weill, la transmission d’un savoir inconscient se formulerait ainsi (p.154-66) : Freud est sidéré par la remarque d’un ami et reste bouche bée. Les mots prononcés correspondent au « représentant psychique de haute valeur psychique » (une allusion à une passion déraisonnable)(Sigmund Freud « Die Traumdeutung », Studienausgabe Bd II, p.183-189), une sorte de rappel à l’ordre du sujet que Freud ne peut ni récuser, ni dénier, ni refouler. Le signifiant de la dette symbolique fait taire Freud. Le sujet se sent « nu et transparent sous le regard de cet invité de pierre qu’est le signifiant de la dette symbolique » (p.160). A cette destitution suit un rêve, celui de « La monographie botanique ». Si nous admettons que cette destitution correspond à un moment, où le nœud Borroméen se relâche ou se dénoue, nous pouvons accepter ce rêve et son « moyen terme » (une plante d’espèce indéterminée) comme un 4ème rond , qui consolide le nouage, selon A. Didier-Weill. Freud reconnaît après-coup la partie de réel dans ce signifiant « de haute valeur psychique », le considère avec étonnement et accepte, de s’endetter encore plus auprès du symbolique.
Ici, Didier-Weill cite la création du signifiant « différent », qui ne diffère pas la dimension asemantique du réel, alors que le signifiant du « reste diurne » (le Professeur Jardinier et son épouse « florissante ») diffère encore la dette symbolique – à l’aide du refoulement, de la négation et de la méconnaissance au service du principe de plaisir. Le désir de l’analyste Freud permettrait donc d’acquiescer au signifiant de »haute valeur psychique », de pouvoir y faire face, de le dire et de le rendre transmissible à sa communauté de travail. Il a pris, au cours de ce processus, les positions suivantes : celle du signifiant « de haute valeur psychique » (qui peut déclencher de la jouissance : le reproche sur la passion), du « reste diurne » (Jardinier) et du « moyen terme »(le rêve : la monographie botanique). Dans les changements de position surgissent les possibilités d’articuler un savoir inconscient.
Le savoir de l’analysant sur l’inconscient, formule A. Didier-Weill comme suit : « le sujet sait, que l’inconscient sait ». Au départ, l’inconscient sait : « Il sait, le (grand) Autre sait », ceci se transforme en savoir supposé à l’analyste « Tu sais » et devient un savoir sur l’inconscient « Il sait » ( le « tu sais » hissé à la 3ème personne « Toi sait », un croisement entre symbolique et réel. ADW, p.239-242). « Je sais, qu’il sait, que je sais, qu’il sait » sera la formule du séminaire du 15 janvier 1977.
Incidents
Le sujet a eu un aperçu de son être non idéalisé (« Je ne suis que cela »). La perte des idéaux moïques et la stase de la symbolisation peuvent mettre le reste du sujet à rude épreuve. Le sujet peut s’assurer d’une nouvelle idéalisation d’un transfert, de la théorie ou toute autre idéalisation groupale. Il peut se mettre à croire à un sens, entrer en religion, suivre un chef. Le transfert peut durer, gêner le sujet comme une aliénation. Il peut y avoir un clivage fétichiste en « je peux penser tout seul » et « je reste pris dans le transfert ».
Chez Didier-Weill, il y a une indication à la structure du « il sait ». La nomination de l’intime du sujet, de son inviolable savoir de singularité, son incognito radical, est assuré chez le névrosé. Dans la structure psychotique, ce moment du « Il sait » peut prendre une dimension persécutrice : le regard qui perce l’intimité de la pensée privée et qui fait perdre au sujet la liberté de générer de la parole. Il peut y avoir une mise en continuité des trois consistances avec la confusion des différences et une perte des repères, une intrusion psychique qu’aucun signifiant du Nom-du-père n’arrête.
Il peut y avoir une préférence pour la culpabilisation du sujet qui poursuit sur le mode « Je suis responsable de tout » (la cause de tout ?)- ce qui assure une cohérence au monde de la réalité, plutôt que d’assumer la faille dans l’Autre. Cette voie épargne au sujet l’irrégularité du Réel, le côté hideux de l’existence et lui permet de poursuivre dans l’idéalisation de l’Autre. Ceci est la voie par laquelle l’analyste peut rester idéalisé, devenir le maître. Le surmoi analytique désuppose le sujet, le sujet devient un objet dont on sait déjà tout « C’est toujours la même chose avec toi ».
Dans les crises mélancoliques de fin de cure, le sujet ayant subi le décollement du « a » (agalma) de l’analyste, ayant subi la perte de ses repères idéaux reste dans la privation : « il y a du « moins(a) dans le monde. Un objet manque à sa place. Ce moins(a), c’est le « a » en tant qu’il peut manquer à, à sa place ou dans un ensemble. » (Jacques Lacan, Séminaire VI, leçon du 28.11.62, cité dans Christian Vereecken). « Ce moins(a) est aussi fondateur du sujet barré au sens où le sujet se compte comme manque à l’ensemble des signifiants. » (ibd) Le mélancolique se compte comme un qui ne compte pas, il s’exclut. Il s’identifie à un trait unaire dont il ne se marque pas. Le mélancolique s’identifie au « a » chu désarrimé et non pas au « a » qu’il est dans le regard des autres. Le masochisme peut-il être une façon de s’éprouver plutôt soi-même, que de subir le vide de sens ?
Le temps qu’il faut au sujet de se renommer
Entre le moment de passe (le démontage du signifiant) et le tri des restes de transfert, l’analysant s’étaye grâce au transfert de travail dans son association de psychanalyse. Cette association a donc constamment à faire à des sujets fraîchement destitués. Dans le fonctionnement associatif, le plus important à protéger me semble être : la rencontre avec le signifiant de l’altérité, la rencontre avec l’altérité pour être à la hauteur de l’enjeu.
Bibliographie
Pierre Bruno « Sans la passe… »Essaim nr 18, Eres Toulouse, printemps 2007, p.17
Alain Didier-Weill, « Les trois temps de la loi », Paris, Seuil, 1995.
Sigmund Freud « Die Traumdeutung », Studienausgabe Bd II, Fischer Taschenbuch, Frankfurt/Main, Avril 1982, Le rêve de la monographie botanique, p.179,183-89, 193, 203, 283-87, 305, 450.
Jacques Lacan « Fonction et champ de la parole et du langage » Ecrits, p.318.
Jacques Lacan « Variantes de la cure type », Ecrits, p.348. Commentaire de Jean Hippolyte sur la « Dénégation » de Freud, Ecrits, p.344et 383.
Jacques Lacan « Remarque sur le rapport de Daniel Lagache »Ecrits, p.682.
Jacques Lacan, « La proposition du 9 octobre 67 sur le psychanalyste de l’école », Autres Ecrits, Paris, Seuil, 2001, p.252.
Jacques Lacan « Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée », Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p.197.
Erik Porge, « Se compter trois, le temps logique de Lacan » ERES, Toulouse, 1989, p. 138, 141-2, 144, 156-7, 167.
Colette Soler « Le plus de temps » dans Hétérité nr 3 »Le temps de la psychanalyse », Revue des Forums du Champ Lacanien, décembre 2003, p.111-126, 116.
Christian Vereecken « Mélancolie, perversion et identifications idéales ».
