La passe, ses enseignements. 2014

La passe et ses enseignements

La Passe, ses enseignements.

Vous trouverez cet ouvrage au prix de 12 euros, en librairie, en vente lors des manifestations et activités de l’APJL, ou en contactant Alain Depré à l’adresse e-mail suivante : collectifpublications@apjl.org (indiquer : titre de l’ouvrage souhaité + nbre d’exemplaires + adresse postale)


Publication relative aux journées de l’APJL qui se sont tenues à Paris, les 15 et 16 février 2014

Lorsque l’association de psychanalyse Jacques Lacan a été créée en 2002, à l’initiative de Pierre Bruno, Isabelle Morin et Marie-Jean Sauret, elle s’est donnée comme objectif « de faire école ». Faire école implique qu’elle s’en donne les moyens. L’expérience de la passe, avec le dispositif qui le permet, en est un. La passe est en effet ce qui peut réaliser la finalité d’une psychanalyse qui ne se limite pas à la seule satisfaction  propre au sujet mais par laquelle : « la satisfaction du sujet trouve à se réaliser dans la satisfaction de chacun, c’est-à-dire de tous ceux qu’elle associe dans une œuvre humaine »
En 2007, la journée qui nous avait réunis sous l’intitulé «  Passe Profane » avait permis de poser une question centrale : « La passe vaut-elle le coup ? Tient-elle la route ou pas ?
En 2010, la Passe était un axe des Assises I.
Aujourd’hui, nous sommes dans un autre temps. Le nombre de passe est toujours important et régulier, ainsi que les désignations des passeurs qui souvent ne sont pas membres de l’association. En dehors des précieux et brefs témoignages des AE, nous devons faire le constat qu’il y a peu d’élaboration théorique. Aux journées de Deauville, en janvier 1978, alors que la passe fonctionnait depuis 10 ans, Lacan, déçu, disait : « Bien entendu, c’est un échec complet cette passe »
Et nous, après 11 ans, en savons-nous plus sur ce qui conduit un analysant à faire « le choix fou »de devenir analyste et la passe a-t-elle contribué à tisser des liens d’école ?
Nous avons pris le parti de donner la parole aux passeurs d’abord , « cheville ouvrière » du dispositif pour reprendre l’expression de Fabienne Guillen. Ils sont nombreux ; comment ont-ils traversé  l’expérience ? Y a-t-il eu des effets subjectifs et collectifs ?
Aux passants non-nommés, ensuite. Ceux qui ont fait de cette expérience un ressort dans leur parcours, ceux qui n’ont pas compris et ont parfois divorcé de la psychanalyse…Une tribune leur sera réservée s’ils le souhaitent.
Les membres des cartels enfin. Muets, paresseux, embarrassés ? Ils nous en diront un peu plus sur ce qui les détermine à nommer ou non.
Si la discrétion est de mise à tous les niveaux du dispositif, il n’en reste pas moins que la passe nous concerne tous, sans quoi, effets d’exclusion et délitement des liens auront tôt fait de nuire au discours analytique, que chacun s’applique tant à défendre.
La journée sera-t-elle à la hauteur de tels enjeux ? C’est le pari que nous faisons.


Programme des journées dont est tirée cette publication
Samedi 15 février :
Les passeurs : conséquences subjectives et effets collectifs de l’expérience.
Les passants : témoignages de passants dont le dont le  cartel n’a pas conclu par une nomination
Dimanche 16 février :
Peter Müller : « Apprendre ou contrôler ».
Les membres des cartels de passe : qu’est-ce qui détermine à conclure à une nomination d’AE ?
P. Bruno, I. Morin , M.-J. Sauret, à l’origine de la création de l’A.P.J.L. : « 11 ans après, qu’en dites-vous ? « .